Le dogme de l’Assomption et le couronnement de Marie au Ciel

Pie XII proclamant le dogme de l’Assomption le 1er novembre 1950

C’est depuis les tous premiers siècles de l’Église que les chrétiens croient que Marie est montée au ciel en corps et en âme, et cette croyance a été confirmée au cours des siècles par les Pères et docteurs de l’Église. Cependant, ce n’est que le 1er novembre 1950 que cette croyance devint un dogme – une vérité de foi que tout catholique est tenu de croire – avec la promulgation par le pape Pie XII de la constitution apostolique Munificentissimus. Deus (Dieu très bon). En voici des extraits:

«Dieu, en effet, qui, de toute éternité, regarde la Vierge Marie avec une toute particulière complaisance “dès que vint la plénitude des temps” (Gal 4, 4), réalisa le dessein de sa Providence de façon que les privilèges et les prérogatives dont il l’avait comblée avec une suprême libéralité, resplendissent dans une parfaite harmonie. Que si l’Église a toujours reconnu cette très grande libéralité et cette parfaite harmonie des grâces, et si, au cours des siècles, elle les a chaque jour explorées plus intimement, il était cependant réservé à notre temps de mettre en plus grande lumière le privilège de l’Assomption corporelle au ciel de la Vierge Marie, Mère de Dieu.

«Ce privilège resplendit jadis d’un nouvel éclat lorsque Notre Prédécesseur d’immortelle mémoire, Pie IX, définit solennellement le Dogme de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu. Ces deux privilèges sont en effet très étroitement liés. Par sa propre mort, le Christ a vaincu le péché et la mort, et celui qui est surnaturellement régénéré par le baptême triomphe par le même Christ du péché et de la mort. Toutefois, en vertu d’une loi générale, Dieu ne veut pas accorder aux justes le plein effet de la victoire sur la mort, sinon quand viendra la fin des temps. C’est pourquoi, les corps même des justes sont dissous après la mort, et ne seront réunis, chacun à sa propre âme glorieuse qu’à la fin des temps.

«Cependant, Dieu a voulu exempter de cette loi universelle la Bienheureuse Vierge Marie. Grâce à un privilège spécial, la Vierge Marie a vaincu le péché par son Immaculée Conception, et de ce fait, elle n’a pas été sujette à la loi de demeurer dans la corruption du tombeau, et elle ne dut pas non plus attendre jusqu’à la fin du monde la rédemption de son corps.»

Après avoir cité l’opinion des différents Pères et docteurs de l’Église sur le sujet, le Saint-Père conclut avec la définition-même du dogme — passage qui fut lu par Pie XII sur la Place Saint-Pierre en présence de 38 cardinaux, 600 évêques, et 600 000 fidèles:

«C’est pourquoi, après avoir adressé à Dieu d’incessantes et suppliantes prières, et invoqué les lumières de l’Esprit de vérité, pour la gloire du Dieu Tout-Puissant, qui prodigua sa particulière bienveillance à la Vierge Marie, pour l’honneur de son Fils, Roi immortel des siècles et vainqueur de la mort et du péché, pour accroître la gloire de son auguste Mère et pour la joie et l’exultation de l’Église tout entière, par l’autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, et par la Nôtre, Nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.»

L’expression «après avoir achevé le cours de sa vie terrestre », laisse ouverte la question de savoir si la Vierge Marie est décédée avant son Assomption, ou si elle a été élevée avant la mort. Les deux possibilités sont permises.

Le petit Gilles

Le 1er mai 1950, quelques mois avant la proclamation du dogme de l’Assomption, un petit Français, âgé de six ans, Gilles Bouhours (1944- 1960), était reçu en audience privée par le pape Pie XII, à qui il devait confier un «secret» qu’il avait reçu de la Vierge Marie quelques mois auparavant, et qu’il ne devait révéler qu’au pape seulement. Après l’audience, libéré de toute contrainte, le petit enfant a révélé son secret à plusieurs personnes: «La Sainte Vierge n’est pas morte; elle est montée au ciel avec son corps et son âme.»

Pie XII, selon des sources bien informées, aurait demandé à Dieu au cours de l’année sainte 1950 un «signe» pour savoir s’il devait ou non proclamer le dogme de l’Assomption de la Vierge. Des membres de son entourage direct, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au Vatican n’ont pas manqué d’identifier ce «signe» à la révélation privée de l’enfant.

Réflexions de Jean-Paul II

En 1997, le pape saint Jean- Paul II avait consacré quelques catéchèses des audiences générales du mercredi au Vatican au thème de l’Assomption de Marie. Voici ce qu’il disait lors de l’audience générale du 25 juin 1997:

«Il est vrai que la Révélation présente la mort comme un châtiment dû au péché. Cependant, le fait que l’Église proclame que Marie a été exempte du péché originel par un singulier privilège divin n’amène pas à la conclusion qu’Elle a aussi reçu l’immortalité corporelle. La Mère n’est pas supérieure au Fils, qui a assumé la mort en lui donnant une signification nouvelle et en la transformant en un instrument de salut.

«Quant aux causes de la mort de Marie, les opinions qui voudraient exclure pour elle des causes naturelles ne semblent pas fondées. Plus importante est la recherche sur l’attitude spirituelle de la Vierge au moment de son départ de ce monde. A cet égard, saint François de Sales pense que la mort de Marie est advenue comme l’effet d’un transport d’amour. Il parle d’une mort “dans l’amour, à cause de l’amour et par amour”, et il en vient alors à affirmer que la Mère de Dieu mourut d’amour pour son Fils Jésus (Traité de l’amour de Dieu, Livre 7, c. XIII-XIV).

«Chez certains Pères de l’Église, nous trouvons la description de Jésus lui-même qui vient accueillir sa Mère au moment de sa mort, pour l’introduire dans la gloire céleste. Ils présentent ainsi la mort de Marie comme un événement d’amour qui l’a conduite à rejoindre son Fils pour partager sa vie immortelle. A la fin de son existence terrestre, elle aura expérimenté, comme Paul et plus que lui, le désir de sortir de son corps pour être à jamais avec le Christ (cf. Ph 1, 23).»

Lors de l’audience générale du 2 Juillet 1997 le Saint-Père a ajouté:

«À la suite de la Bulle Munificentissimus Deus, de mon vénéré Prédécesseur Pie XII, le Concile Vatican II affirme que la Vierge immaculée, “ayant terminé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du Ciel” (Lumen Gentium, 59).

«Les Pères conciliaires ont voulu réaffirmer que Marie, à la différence des autres chrétiens qui meurent dans la grâce de Dieu, a été élevée à la gloire du Paradis avec son corps même. Il s’agit là d’une croyance millénaire qui s’est exprimée également par une longue tradition iconographique, qui représente Marie “entrant” au ciel avec son corps.

«Le dogme de l’Assomption affirme que le corps de Marie a été glorifié après sa mort. En effet, alors que, pour les autres humains, la résurrection des corps se produira à la fin du monde, pour Marie, la glorification de son corps fut anticipée par un privilège tout à fait singulier.

«Le 1er novembre 1950, en définissant le dogme de l’Assomption, Pie XII évita d’employer le terme “résurrection” et de prendre position sur la question de la mort de la Vierge comme vérité de foi. La Bulle Munificentissimus Deus se borne à affirmer l’élévation du corps de Marie à la gloire du ciel, déclarant que cette vérité est “un dogme divinement révélé”. (…)

«En mai 1946, par l’Encyclique Deiparae Virginis, Pie XII lança une vaste consultation, interpellant les évêques et, par leur intermédiaire, le clergé et le Peuple de Dieu, sur la possibilité et l’opportunité de définir l’Assomption corporelle de Marie en tant que dogme de foi. Le résultat fut largement positif: seules six réponses sur 1 181 manifestèrent quelques réserves sur le caractère révélé de cette vérité.

«En citant ce fait, la Bulle Munificentissimus Deus affirme: “Le consentement universel du Magistère ordinaire de l’Église fournit un argument certain et solide pour prouver que l’Assomption corporelle de la Bienheureuse Vierge Marie au Ciel... est une vérité révélée par Dieu, et elle doit donc être crue fermement et fidèlement par tous les fils de l’Église”. La définition du dogme, dans le sillage de la foi universelle du Peuple de Dieu, exclut définitivement tout doute et exige l’adhésion expresse de tous les chrétiens. (…)

«En se référant à la participation de la femme du Protévangile à la lutte contre le serpent et en reconnaissant en Marie la nouvelle Ève, la Bulle Munificentissimus Deus déjà citée, présente l’Assomption comme la conséquence de l’union de Marie à l’oeuvre rédemptrice du Christ. Elle affirme à cet égard: “Par conséquent, tout comme la glorieuse résurrection du Christ fut la part essentielle et le trophée ultime de cette victoire, ainsi fallait-il que le combat livré par la Sainte Vierge unie à son Fils, se terminât par la glorification de son corps virginal”.

«L‘Assomption est donc le point d’arrivée de la lutte qui a mobilisé l’amour généreux de Marie pour la rédemption de l’humanité, et elle est le fruit de sa participation unique à la victoire de la Croix.»

Selon Marie d’Agreda

La vénérable religieuse espagnole Marie d’Agreda (1602-1665) a écrit «La cité mystique de Dieu», dictée par la Vierge Marie, qui relate en détail la vie de Notre- Dame. Voici des extraits de ce qui y est rapporté au sujet de l’Assomption où, tout comme le suggérait saint François de Sales, cité précédemment par saint Jean-Paul II, Marie serait «morte d’amour»:

«Le jour auquel Marie devait être placée dans le temple de la Jérusalem céleste s’approchait; trois jours auparavant les apôtres et les disciples furent réunis dans le cénacle par le ministère des anges. (…) Après quelque temps, elle les pria de prier tous en silence pour elle et avec elle. Au milieu de ce silence, le Verbe incarné, descendit du ciel, sur un trône de gloire ineffable, accompagné de tous les saints et d’un nombre infini d’anges et le cénacle fut tout rempli de lumière. La chère mère lui baisa les pieds, et l’adora, elle fit le dernier acte d’humilité et de culte dans sa vie mortelle par lequel elle surpassa tous les hommes ensemble, elle se recueillit et se confondit avec la poussière, quoiqu’elle fût mère de Dieu.

«Le divin fils la bénit et en présence de cette assemblée de saints, il lui dit: “Chère mère, il est déjà temps de passer pour toujours au paradis, où un trône vous est préparé à ma droite; puisque je vous ai fait, comme ma mère, entrer dans le monde, pure et exempte de toute tache de péché, ainsi pour en sortir, la mort n’a aucun droit de vous toucher; si donc, vous ne voulez pas passer par elle à la vie bienheureuse, venez avec moi sans mourir, participer à la gloire que vous avez déjà mérité.”

«La mère, avec un visage joyeux et la tête inclinée, répondit: “Mon fils et mon Seigneur, je vous demande que votre mère et votre servante entre dans la vie éternelle, par la porte commune des enfants d’Adam et comme vous Dieu véritable.” Le Seigneur approuva ce sacrifice d’humilité, les anges commencèrent à chanter quelques versets du Cantique des cantiques...

«Lorsque les anges arrivèrent en chantant à ce verset: “Surge, propera, amica mea” (“Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens” (2, 10), elle dit à son divin fils les mêmes paroles qu’il avait prononcées, lorsqu’il expira sur la croix: “Seigneur je remets mon âme entre vos mains.” Et ayant fermée ses yeux très purs, la sainte Vierge expira. De sorte que la maladie, qui lui ôta la vie, fut l’amour, sans aucune autre cause, ni maladie d’aucune espèce; et cela se fit ainsi: le pouvoir divin suspendit le concours miraculeux, par lequel jusqu’alors elle avait conservé les forces naturelles, pour ne pas être consumée par l’ardeur surnaturelle et le feu sensible qu’entretenait en elle l’amour divin…»

Le couronnement de Marie

La suite logique de l’Assomption de Marie, c’est son couronnement lors de son arrivée au ciel. C’est ce qu’on médite dans les quatrième et cinquième mystères glorieux du Rosaire. Et ce couronnement de Marie fait aussi l’objet d’une fête liturgique — Marie, Reine de l’univers — qui a été instituée par le pape Pie XII par sa lettre encyclique Ad Caeli Reginam (Vers la Reine du Ciel) datée du 11 octobre 1954. Cette fête, fixée tout d’abord au 31 mai, est maintenant célébrée dans l’octave de l’Assomption, le 22 août. Dans sa catéchèse du mercredi 23 juillet 1997, le pape saint Jean- Paul II apportait les réflexions suivantes sur cette fête de la Vierge Marie, Reine de l’Univers:

«Mon vénéré prédécesseur Pie XII, dans l’Encyclique Ad Caeli Reginam à laquelle se réfère le texte de la Constitution Lumen Gentium, indique comme fondement de la royauté de Marie, outre sa maternité, sa coopération à l’oeuvre de la Rédemption. L’Encyclique rappelle le texte liturgique: “Sainte Marie, Reine du Ciel et Souveraine du monde, se tenait debout, dans la douleur, près de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ”. Elle établit ensuite une analogie entre Marie et le Christ, qui nous aide à comprendre la signification de la royauté de la Vierge. Le Christ est roi non seulement en tant que Fils de Dieu, mais aussi en tant que Rédempteur; Marie est reine non seulement parce qu’elle est Mère de Dieu, mais aussi parce que, associée comme nouvelle Ève au nouvel Adam, elle coopéra à l’oeuvre de la Rédemption du genre humain. (...)

«En citant la Bulle Ineffabilis Deus de Pie IX, le Souverain Pontife Pie XII met en évidence la dimension maternelle de la royauté de la Vierge: “Ayant pour nous une affection maternelle et assumant les intérêts de notre salut, elle étend sa sollicitude à tout le genre humain. Établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, élevée au-dessus de tous les choeurs des anges et de toute la hiérarchie céleste des saints, siégeant à la droite de son Fils unique, notre Seigneur Jésus- Christ, elle obtient audience par la puissance de ses supplications maternelles; elle reçoit tout ce qu’elle demande et n’éprouve jamais de refus”. (...)

«Loin, donc, de créer une distance entre nous et elle, l’état glorieux de Marie suscite une proximité continuelle et pleine d’attentions. Elle connaît tout ce qui advient dans notre existence et nous soutient de son amour maternel dans les épreuves de la vie. Élevée dans la gloire du Ciel, Marie se consacre totalement à l’oeuvre du salut pour communiquer à tout être vivant la félicité qui lui a été concédée. Elle est une Reine qui donne tout ce qu’elle possède, partageant surtout la vie et l’amour du Christ.»

Selon Marie d’Agreda

Voici comment Marie d’Agreda, dans La Cité mystique de Dieu , relate ce couronnement de Marie au ciel:

«Le divin rédempteur la présenta sous ce titre auguste devant le trône divin, et il dit: “Mon Père éternel, ma chère mère, votre fille bien-aimée, et l’épouse chérie de l’Esprit-Saint, vient recevoir la possession éternelle de la couronne, et de la gloire que nous lui avons préparée en récompense de ses mérites. C’est celle qui est née parmi les enfants d’Adam comme une rose entre les épines, sans tâche, pure et belle, digne d’être reçue dans nos mains; c’est notre élue, notre unique et singulière, à qui nous avons donné la grâce et la participation de nos perfections, au-dessus des règles ordinaires des autres créatures, en elle nous avons déposé le trésor de notre divinité; c’est celle qui a trouvé grâce à nos yeux et en qui nous avons pris nos complaisances. Il est donc juste, que ma mère reçoive la récompense comme mère, et si pendant tout le cours de sa vie, elle a été semblable à moi au degré possible à une pure créature, elle doit encore aussi me ressembler dans la gloire et être sur le trône de notre majesté, afin que là où est la sainteté par essence, soit aussi celle qui en a reçu la plus grande participation. (…)

«Après ces paroles, les trois personnes divines placèrent sur la tête auguste de la très-sainte Vierge, une couronne de gloire, d’une splendeur si belle, qu’il ne s’en était jamais vue auparavant, et qu’il ne s’en verra donner à l’avenir à une pure créature. Dans le même instant, il sortit une ‘voix du trône, qui dit: Notre amie et élue entre toutes les créatures, notre royaume vous appartient, vous êtes souveraine, reine, maîtresse de tous les Séraphins et de tous les anges nos ministres, et de l’universalité de toutes nos créatures; veillez donc, commandez et régnez heureusement sur elles; dans notre suprême Consistoire nous vous donnons l’empire, la majesté et le domaine, parce que, quoique remplie de grâce au-dessus de toutes les créatures, vous vous êtes humiliée dans votre esprit, et vous vous êtes toujours mise au dernier rang; recevez maintenant le rang sublime qui vous est du, et participez au souverain domaine que notre divinité possède sur tout ce que. notre toute-puissance a créé. De votre trône royal vous commanderez jusqu’au centre de la terre, et par le pouvoir que nous vous donnons, vous tiendrez l’enfer assujetti; tous vous craindront et vous obéiront jusque dans les cavernes infernales; vous règnerez sur la terre, et sur tous les éléments, nous mettons dans vos mains les vertus et les effets de toutes les causes naturelles, et leur conservation, afin que vous disposiez des influences du ciel et des fruits de la terre, de tout ce qui existe et existera; distribuez-le selon votre bon plaisir, et notre volonté sera toujours prompte à accomplir la vôtre. Vous êtes impératrice et reine de l’Eglise militante, sa protectrice, son avocate, sa mère et sa maîtresse. Vous serez l’amie, la patronne, la protectrice de tous les justes nos amis, vous les consolerez, les Fortifierez et les remplirez de biens, selon qu’ils s’en rendront dignes par leur dévotion. Vous êtes la Dépositaire de toutes nos richesses divines, la Trésorière de nos biens. Nous laissons dans vos mains les secours et les faveurs de noire grâce, afin que vous les dispensiez; car nous ne voulons rien accorder au monde, qui ne passe par vos mains, et nous ne voulons rien refuser, de ce que vous accorderez. La grâce sera répandue sur vos lèvres, pour tout ce que vous, voudrez et ordonnerez dans le ciel et sur la terre; les anges et les hommes vous obéiront en tout lieu, parce que tout ce qui est à nous vous appartient, de même que vous nous avez toujours appartenue, et vous règnerez avec nous pour l’éternité.»

Combien sont grands ces mystères de l’Assomption et du couronnement de Marie, et surtout, combien devons-nous être reconnaissants à Dieu de nous avoir donné une si bonne Mère, qui continue de veiller sur chacun de ses enfants. N’hésitons pas à avoir recours à elle en tout temps, surtout par la prière du chapelet.

Alain Pilote
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